La Gandoura Algérienne : De Patrimoine à Marque Mondiale

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 En décembre 2025, plus précisément dans la capitale indienne, New Delhi, la 20e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a été témoin d'un événement décisif dans l'histoire de la protection de la mémoire algérienne. Ce n'était pas une simple session ordinaire de l'UNESCO, mais une bataille diplomatique et économique pour arracher la reconnaissance internationale de la propriété exclusive de l'Algérie sur les "secrets du métier".

Le moment de l'objection du délégué marocain à l'UNESCO sur le dossier de la Gandoura algérienne et l'échec de la tentative de perturbation


Dans cet article analytique, nous révélons, sources à l'appui, comment l'Algérie a réussi à protéger juridiquement la "Gandoura" et la "M'lehfa", comment les tentatives de perturbation marocaines ont échoué, et surtout : comment transformer cette victoire diplomatique en gains économiques et en projets d'investissement rentables ?


1. Que s'est-il passé en coulisses ? (Le fond de la décision)

Lors de la discussion de l'ordre du jour, l'Algérie a présenté le projet de décision numéro 20.COM 9.b.2. L'objectif n'était pas simplement d'enregistrer un costume pour la gloriole, mais il s'agissait d'un amendement juridique précis du nom de l'élément enregistré, afin de couper la route aux appropriations illicites.

Le Comité a officiellement approuvé la demande algérienne, et la nouvelle dénomination suivante a été adoptée telle qu'elle apparaît dans les documents officiels :

"Le costume festif féminin du Grand Est algérien : savoirs et savoir-faire liés à la confection et à l'ornementation de la 'Gandoura' et de la 'M'lehfa'"

 

Document de la décision UNESCO 20.COM 9.b.2 prouvant la propriété de l'Algérie sur les savoir-faire de la couture de la Gandoura et de la M'lehfa dans le Grand Est algérien

💡 Pourquoi cet amendement est-il ingénieux ? Le texte anglais adopté stipule : "Knowledge and skills associated with the making and adornment". Cela signifie que l'UNESCO n'a pas seulement reconnu l'existence d'une "robe", mais a reconnu que "le secret du métier", la méthode de coupe et le point de couture (Making) sont une propriété intellectuelle exclusive de la région du Grand Est algérien. Cette précision empêche juridiquement tout autre pays de revendiquer la propriété de ces techniques.


2. Le "choc" du Makhzen : une tentative ratée d'obstruction

Alors que l'Algérie avançait dans les procédures juridiques, le délégué marocain a tenté d'entraver cette documentation. Dans une intervention documentée, le délégué est apparu agité en attaquant la démarche algérienne.

Les points saillants de son objection :

  • Il a accusé la démarche algérienne de "politisation" (Politicization), la qualifiant de fléau pour l'organisation.

  • Il a demandé au Comité de prendre en compte le "contexte", prétendant que ce que fait l'Algérie "porte atteinte à l'inscription" d'autres éléments (une allusion implicite à leur revendication de la propriété de la couture traditionnelle dans la région).

Cette objection était une preuve évidente de la crainte que la documentation par l'Algérie des "compétences" (Savoir-faire) ne détruise leur récit sur le monopole du patrimoine maghrébin.


3. Le marteau tranche le débat : Décision adoptée !

Malgré les tentatives de perturbation, le dossier algérien était solide et complet, soutenu par un consensus auquel l'État d'Haïti a contribué, qu'il en soit remercié. La présidente de la séance a tranché la question par une seule phrase : "La décision est adoptée" (Decision Adopted).

Avec ce coup de marteau, la "Gandoura" et la "M'lehfa" sont devenues une marque déposée au nom du Grand Est algérien, et l'objection marocaine n'est devenue qu'un écho dans les salles de New Delhi.


4. L'angle Business : La "Mine d'or" pour l'économie algérienne 💰📈

Boutique e-commerce proposant une élégante Gandoura algérienne à la vente en euros


Loin de l'émotion, et en tant que blog intéressé par l'économie et les projets, nous lisons cette décision sous l'angle de "l'Économie Mauve" (l'économie de la culture). Cette reconnaissance onusienne vaut des millions si elle est exploitée :

Premièrement : Protection de la marque (IP Protection) L'enregistrement des "compétences de couture" à l'UNESCO confère aux produits algériens ce qui ressemble à un certificat d'origine (Appellation d'origine).

  • L'opportunité : Les artisans peuvent désormais vendre la Gandoura sur les marchés mondiaux à un prix plus élevé, car elle porte le sceau "patrimoine mondial", tout comme l'Italie ou la France vendent leurs produits artisanaux à des prix exorbitants grâce à la "réputation protégée".

Deuxièmement : Un coup dur pour le marché parallèle et la contrefaçon L'objection de l'autre partie révèle une peur économique de perdre des marchés qui vendaient des produits contrefaits comme étant authentiques.

  • L'impact financier : La décision protège les revenus des artisans locaux. Désormais, toute "Gandoura constantinoise" vendue à l'étranger doit reconnaître son origine algérienne, sous peine d'être considérée comme une piraterie culturelle passible de poursuites.

Troisièmement : Une opportunité en or pour les Startups et le E-commerce 🛒📦 

C'est le moment idéal pour les jeunes entrepreneurs de pénétrer le marché international :

  • Lancer des marques (Brands) mondiales : Au lieu de la vente traditionnelle, il est désormais possible de commercialiser la mode algérienne comme des produits de luxe (Luxury Goods) destinés à l'exportation, en se concentrant dans l'histoire du produit (Storytelling) sur le fait qu'il s'agit d'un "patrimoine humain classé à l'UNESCO". Cette seule phrase suffit à doubler la valeur marchande du produit.

  • L'exportation en ligne : Exploiter l'élan médiatique mondial pour créer des boutiques électroniques ciblant la diaspora et les étrangers. 

  • 💡 Conseil : Pour garantir le succès de votre projet, vous aurez besoin de solutions de paiement internationales fiables. Lisez notre guide complet sur les [Meilleures cartes bancaires (BDL/Paysera) pour les voyageurs et les entrepreneurs en 2026].


Le patrimoine est le pétrole du futur

Ce qui s'est passé à New Delhi en 2025 est une leçon sur la manière de transformer "l'identité" en "soft power" et en "valeur économique". L'Algérie n'a pas seulement protégé un point de couture et du fil, mais elle a protégé un avenir d'investissement pour les générations futures. Désormais, la balle est dans le camp des investisseurs et des jeunes pour transformer cette victoire diplomatique en chiffres et en projets.


Avez-vous une idée de projet pour exporter des produits traditionnels ? Partagez votre idée dans les commentaires

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